Ce matin, encore un superbe lever de soleil !
Et la journée s’annonce aussi ensoleillé qu’hier.
Départ de Roberval à 9h, après un petit déjeuner très classieux (comme hier d’ailleurs).
Cette fois, nous avions vérifié sur Internet où se situe exactement la Chute des Pères à Dolbeau-Mistassini. Hier, nous nous étions effectivement arrêtés un peu trop tôt.
Toute la région du lac St Jean vit de l’agriculture et notamment de la culture du bleuet. Il s’agit de myrtilles exactement comme les nôtres, pas forcément des grosses baies que nous appelons bleuets. Ils mettent des bleuets partout : dans le savon, le chocolat, le pain,… En font des confitures, du confit,… Nous avons photographié les champs de myrtilles tout rouges, hier pendant que nous les longions, je me suis longtemps demandé de quoi il pouvait s’agir avant d’avoir la révélation…
Ensuite, nous nous sommes rendus à la réserve naturelle du parc Tallion. Celle-ci fourmille d’orignaux (selon le guide du routard). Heureusement que nous n’y sommes pas seulement allés pour voir les orignaux, car à part quelques crottes et des traces nous n’en verrons pas l’ombre d’un. A leur décharge, aujourd’hui c’est l’ouverture de la chasse et la radio nous en rabat les oreilles depuis ce matin. Je peux donc parfaitement comprendre que les orignaux se planquent !
Nous ferrons néanmoins une très belle ballade à vélo (« que » 43 km),
mais cette fois j’ai joué technique, j’ai insisté pour qu’on prenne un tandem.
Je n’ai pas eu le droit de récupérer mon short cycliste dans la valise et bien sûr, mes fesses ont souffert, mais à la manière dont Pascal se dandinait devant moi, il a souffert aussi. Ca console un peu !
Sur le parcours, nous avons même gouté aux fameux bleuets qui étaient archi mûrs.
Après nous être installés dans notre gîte à St Fulgence, nous sommes retournés à Chicoutimi, la première agglomération importante.
En chemin, nous avons du nous plié au rituel du coucher du Soleil !
Décidément, c’est un sacré été indien !
A Chicoutimi donc, nous sommes passés près d’une petite maison blanche, seule rescapée d’une terrible inondation en 1996.
Nous avons fait des provisions au IGA (lire igéa) et avons dîné dans notre chambre rustique. Notre loft est superbe, rustique, tout en bois et plein de charme.